Idée reçue n°4 : Le moniteur de plongée est athlétique, au teint hâlé qui sent bon le sable chaud. Et un homme, de préférence.
Quoi de plus normal finalement de penser que le moniteur de plongée est plutôt un homme à partir du moment où seuls 19% des encadrants sont des femmes, alors qu’elles sont plus de 40% par exemple, en nage avec palmes ou en biologie subaquatique.
Est-ce parce qu’il y a moins de pratiquantes (environ 30%) que d’hommes que le nombre d’encadrantes est faible ou, à l’inverse, est-ce ce faible nombre qui conduit à une représentativité moindre des femmes pratiquantes ?
Certains témoignages rapportent une difficulté à faire valoir ses compétences en tant que femme encadrante, surtout dans des domaines jugés très « techniques » en plongée sous-marine.
A la FFESSM, cette question est au coeur du groupe de travail sur la « Mixité dans les activités subaquatiques » (ou Féminisation).
Les hommes ne sont pas en reste.
Quoi de plus normal finalement de penser que le moniteur de plongée est plutôt un homme au corps athlétique, au teint hâlé, à partir du moment où on considère la plongée sous-marine comme une activité très physique (cf idée reçue à suivre), saisonnière (cf idée reçue n°1) ou dans les Mers du Sud (cf idée reçue n°2) ?
La compétence n’est évidemment pas une question de sexe ou de muscle. Elle est le fruit d’un travail, d’une expérience. Etre monitrice ou moniteur, c’est avant tout avoir envie de partager une passion avec le plus grand nombre, juste pour le plaisir. Que l’on soit bénévole ou professionnel, grand(e), petit(e), âgé(e), d’eau de mer ou d’eau douce, seule cette envie compte.
Illustration réalisée par BLANDINE BILLOT (http://blandinebillot.ultra-book.com) :
Article à retrouver ici sur le site du comité Bretagne Pays de la Loire.
