GOMBESSA IV, ÉPISODE 6 : Plongée Profonde

GOMBESSA IV, ÉPISODE 6

Plongée Profonde

En plongée profonde, le matériel doit être particulièrement préparé, en raison des risques encourus lors de telles plongées. Les plongeurs évoluent souvent avec plusieurs blocs, remplis de mélanges différents à utiliser en fonction de la profondeur atteinte. Ils descendent et remontent souvent le long d’un bout, appelé « ligne de décompression ».

Cette ligne permet de se débarrasser des blocs vides et de faire un palier de décompression avec un mélange optimisé.

Concrètement, à partir du moment ou un plongeur décide de se lancer dans les plongées profondes l’analyse systémique de risques devient une obligation, entrainant une redondance du matériel vital.

La plupart des agences « tek » recommandent de ne pas dépasser les 50 à 55 mètres à l’air. Certaine bannissent l’air et imposent très vite (au-delà de 33 mètres) l’usage de mélanges trimix.

Compte tenu de la toxicité des gaz (azote et oxygène), il est nécessaire, en fonction de la profondeur visée, de choisir un mélange aux proportions optimisées.

Ce mélange pourra être du trimix, de l’héliair (ou plus rarement de l’héliox). La décompression, quant à elle se fera avec des mélanges enrichis en dioxygène (« surox ») : au nitrox ou au triox (mélange de nitrox et d’helium, aussi appelé helitrox) et éventuellement à l’oxygène.

Lors de plongées très profondes (plongée professionnelle de recherche ou de travaux), il est possible aussi d’utiliser de l’hydrox.

Mais nous sommes là bien loin de la plongée loisir…